dimanche 8 mai 2016

Non à la privatisation de la cantine scolaire


Lundi 2 mai 2016, le maire de Corbeil Essonnes Jean Pierre BECHTER, un très proche du milliardaire Serge DASSAULT, a fait voter au conseil municipal la privatisation de la restauration scolaire. Il s’agit de basculer tout le fonctionnement de ce service au secteur privé. Sodexo, l’entreprise qui va bénéficier de cette « délégation de service public », va ainsi gérer la production des repas, la distribution de ceux-ci aux enfants et la facturation aux parents.

En donnant un marché supplémentaire à cette grande entreprise et en lui permettant du coup d’augmenter ses profits, le maire affiche comme objectifs de faire des économies : 500 000€ par an soit 3 millions d’euros sur 6 ans ! Ce sont donc des postes de travailleurs précaires (CDD, Contractuels, non titulaires) qui seront supprimés. Les salariés restants, moins nombreux, devront travailler plus au détriment du service aux enfants et de leur propre santé !

Les prix facturés aux parents augmenteront puisque tous les ans ils seront renégocier par la Sodexo qui ne cherchera qu’à augmenter ses marges.

En parallèle, Le maire a également annoncé une baisse de la dotation aux écoles. Elle va passer en 2016 de 30€ par enfant à 20€ soit une baisse de 33%. Ce sera autant de livre, de matériel que les équipes enseignantes ne pourront pas acheter. Ce sera pour les enfants des difficultés supplémentaires pour apprendre dans de bonnes conditions.

Par ses décisions, Bechter accompagne et aggrave la politique du gouvernement qui, depuis plusieurs années, diminuent les dotations de l’Etat aux mairies et aux collectivités territoriales. Les économies réalisées, le gouvernement les donnent gracieusement aux grandes entreprises sous forme de crédit d’impôts, pacte de compétitivité….

La mairie de Corbeil fait pareil. En dégradant les conditions d’accueil et d’apprentissage des enfants, elle permet aux actionnaires d’une grande entreprise de s’enrichir davantage. Et elle exprime son mépris des travailleurs qui y habitent.

Des parents d’élèves se sont mobilisés et ont exprimés leur désaccord lors du conseil municipal du lundi 2 mai. Là encore, le maire a exprimé son mépris et ne les a pas écoutés. Ils restent mobilisés et lancent une pétition en ligne pour populariser leurs revendications et obtenir de nombreuses signatures. L’idée d’une mobilisation plus large fait son chemin et nul doute que les parents d’élèves chercheront à se faire entendre à d’autres occasions.

mercredi 16 mars 2016

Nathalie Arthaud, candidate de Lutte ouvrière à l’élection présidentielle

Notre camarade Nathalie Arthaud sera la candidate de Lutte Ouvrière à la prochaine élection présidentielle. Elle y défendra le programme du monde du travail, le camp des travailleurs. Voici le communiqué en date du 14 mars 2016.
 
Communiqué

Lutte ouvrière, lors de son 45ème congrès qui s’est réuni les 12 et 13 mars, a décidé de présenter Nathalie Arthaud à l’élection présidentielle de 2017. 

Il faut en effet que le camp des travailleurs se fasse entendre dans cette élection. Certes, aucun scrutin ne peut suffire à changer le sort des classes populaires. Aucune élection ne peut même permettre de résister aux attaques du patronat, comme celles aujourd'hui menées par ses serviteurs Hollande et Valls. Seule une contre-offensive du monde du travail, avec des grèves et des manifestations de masse, permettrait d’y faire face. C’est ce qui sera nécessaire, dans les semaines à venir, pour que le gouvernement renonce à la démolition du Code du travail.

Mais il faut aussi que les travailleurs soient capables d’affirmer leur point de vue de classe, d’exprimer leurs mots d’ordre, y compris lors des échéances électorales. Il faut qu’ils puissent apparaître comme une force politique, contre cette gauche gouvernementale si dévouée à la classe capitaliste, contre cette droite qui n’aspire qu’à prendre sa place, contre le Front national qui rêve également d’accéder au pouvoir, pour faire pire encore.

Ce sera le sens de la candidature de Nathalie Arthaud et de notre campagne pour faire entendre le camp des travailleurs.

Lutte ouvrière

Pour imposer le retrait total de la loi travail, la lutte doit continuer et s'amplifier !

Editorial

14/03/2016
En difficulté pour faire passer leur projet de remise en cause du code du travail, Hollande et Valls ont passé leur week-end à en préparer une nouvelle version, afin de la faire approuver par certains dirigeants syndicaux.
Ainsi les indemnités décidées par les prud'hommes en cas de licenciement abusif ne seraient plus plafonnées comme dans le projet initial, l'article définissant les licenciements économiques serait rédigé autrement, les jeunes en recherche d’emploi pourraient recevoir une allocation. Moyennant ces changements, en grande partie formels, le gouvernement voudrait faire passer tout le reste, c'est-à-dire une remise en cause générale des droits des salariés.
Ce que voudrait imposer cette loi, c'est tout simplement la loi des patrons. Ceux-ci pourraient faire passer la durée quotidienne du travail à 12 heures, ne devraient plus respecter la durée minimum légale de 11 heures entre deux séances de travail, pourraient limiter à 10 % la majoration des heures supplémentaires. Et surtout ils pourraient licencier à leur bon plaisir, par exemple sous prétexte d'une baisse de leur chiffre d'affaires.
Ce projet a été dicté directement au gouvernement par le Medef, qui proteste d'ailleurs dès que l'on parle d'en changer une virgule. Le prétexte est toujours le même : les patrons prétendent que pour qu'ils puissent embaucher, il faut d'abord les autoriser à licencier.
Ce raisonnement absurde nous est répété depuis des années par  les gouvernements successifs, même si les faits ont démontré largement qu'il est faux. Jamais, nulle part, les facilités données aux patrons pour licencier ne les ont incités en quoi que ce soit à embaucher.
La vérité, c'est que le patronat voudrait profiter de la situation actuelle pour se débarrasser des quelques limitations que les luttes des travailleurs lui ont imposées au cours des ans. Les patrons estiment que pour cela la période est propice, car ils ont déjà vérifié que ce gouvernement était prêt à faire leurs quatre volontés, même au prix de se discréditer complètement aux yeux de son propre électorat. Ils lui demandent donc d'aller jusqu'au bout, de satisfaire tous leurs désirs.
Puisque Hollande est déjà discrédité, puisque dans un an il perdra le pouvoir, puisqu'au fond il n'a plus rien à perdre, les patrons estiment qu'il doit se sacrifier encore pour eux, et le gouvernement s'exécute.
Valls et Hollande ne font mine de reculer que parce que les réactions à leur loi les inquiètent. Le 9 mars, les grèves et manifestations ont été un succès et ils craignent qu'elles s'amplifient. Eh bien, cela doit justement encourager les travailleurs, les chômeurs, les jeunes, qui sont tous menacés par cette loi, à se mobiliser encore plus largement.
Cette loi vise tous les travailleurs, ouvriers comme employés ou même cadres, en contrat à durée indéterminée ou non, intérimaires ou non. Elle fait partie d'une offensive générale, qui vise aussi par exemple les cheminots, en lutte eux aussi contre la démolition des règles en vigueur dans le transport ferroviaire et qui comme les autres ont fait grève le 9 mars.
Cette loi, qui est une négation des droits des travailleurs, ne peut pas devenir acceptable simplement parce qu'on en aura réécrit certains articles. Le gouvernement trouvera peut-être des dirigeants syndicaux pour la signer, mais il n'y a aucune raison que les travailleurs l'acceptent. C'est eux qui devraient le payer dans leurs conditions de travail, dans leur chair et dans leur vie !
Il faut imposer que la loi Hollande-El Khomri soit purement et simplement retirée. Il n'y a aucune raison d'accepter les reculs qu'elle prévoit. Mais il y a plus encore : cette loi vient après d'autres, dans une série d'attaques systématiques qui visent tous les domaines de la vie, des conditions des travailleurs et de leurs droits.
Dans son acharnement à sauver et augmenter ses profits, le patronat est prêt à nous ramener cent ans en arrière et il trouve pour cela l'oreille complaisante d'un gouvernement qui ne veut rien lui refuser. C'est tout le monde du travail qui doit mettre un coup d'arrêt à cette offensive.
De nouvelles journées de manifestations et de grèves sont prévues, les 17 mars, 24 mars et 31 mars. Il faut y participer de plus en plus nombreux pour montrer que la force est du côté des travailleurs, pour imposer le retrait total de la loi Hollande-El Khomri et dire au patronat et au gouvernement « ça suffit ! ».

mardi 23 février 2016

Code du travail : une provocation qui ne doit pas rester sans réponse

Editorial
22/02/2016 
 
La loi sur le Code du travail qui sera présentée par la ministre du Travail, Myriam El Khomri, a été dévoilée. Ce projet, écrit sous la dictée du Medef, est une nouvelle déclaration de guerre contre le monde du travail.
Le gouvernement parle de « flexi-sécurité ». On voit bien la flexibilité ! Toutes les limitations de la durée du temps de travail sautent. Par accord d’entreprise, la durée maximale pourrait être portée à 12 h par jour et à 48 h par semaine. Et avec accord de l’inspecteur du travail, elle pourrait même aller jusqu’à 60 h.
Non seulement les 35 heures n'existent plus que sur le papier, mais les heures supplémentaires seront de moins en moins payées puisque la majoration légale descendrait à 10 % et puisqu’il deviendrait possible de les comptabiliser sur une, deux, voire trois années.
Mais où est la sécurité ? Où est la sécurité quand les salariés pourront être licenciés dès que les commandes de l’entreprise baisseront, ou dès que la direction prétextera un manque de compétitivité ? Où est la sécurité quand le gouvernement s’échine à défaire le mince filet de protection que constituent les indemnités prud’homales ?
Et ce n’est sûrement pas en réduisant les allocations chômage que le gouvernement « sécurisera » les salariés alors qu’il y a six millions de chômeurs !
Le gouvernement se moque des salariés comme des chômeurs. La seule chose qu’il « sécurise », c’est le grand patronat, ses profits et son pouvoir sur les travailleurs.
En donnant la possibilité aux accords d’entreprise de fixer des droits inférieurs à la loi, le projet sonne la fin de la loi valable pour tous les travailleurs et ouvre les portes à la généralisation du chantage patronal. Et tout est prévu ! Si les syndicats refusaient d’exaucer les quatre volontés patronales, il y aura… le référendum d’entreprise.

"Un oeil sur la planète" sur France 2



Une émission à voir et à faire voir

J’ai pu regarder,  hier soir, l’émission passée dans le magazine de France 2 « Un œil sur la planète ». L’émission passait jeudi dernier à 22H40, un horaire où il est possible de voir des reportages qui relaient une vision moins officielle de la réalité du monde. L’émission portait sur la Syrie et cherchait à répondre à la question : comment est-on arrivé à ce chaos total ?
 
Ce que j’ai apprécié dans le reportage, c’est qu’il permet d’exposer comment la population de ces pays est l’otage du jeu des grandes puissances impérialistes et des puissances locales. 

Pour déstabiliser le régime de Bachar el Assad, les impérialismes français et britanniques n’ont pas hésité en 2011 à livrer des armes à des groupes catalogués comme « démocratiques ». En réalité cette volonté de déstabilisation au service des marchands de canon a abouti à une guerre de clans généralisée qui a fait émerger d’innombrables factions armées se prélevant sur la population. Car la Syrie est un passage stratégique pour les passages de gazoducs vers la méditerranée, et un pays où l’on a trouvé du pétrole notamment sur le plateau du Golan. Ce pays est devenu un enjeu géopolitique pour les puissances régionales voisines, de la Turquie, au Qatar, en passant par l’Arabie Saoudite qui ont alimenté également en groupes et en armes des bandes armées djihadistes cherchant à renverser le pouvoir d’Assad. Sans oublier l’Iran qui soutient le régime d’Assad. Et de guerre régionale, le conflit syrien est devenu en l’espace de quelques mois, un conflit international avec l’intervention de la Russie, des Etats-Unis et de pays européens.

A la question de la journaliste interrogeant les réfugiés pour savoir s’ils fuyaient le régime d’Assad ou les groupes djihadistes, les syriens répondent tous qu’ils fuient la guerre et le chaos général de la situation dans laquelle les grandes puissances et les puissances locales ont mis la population.

La situation effroyable dans laquelle est plongée cette population syrienne, dont la moitié a dû quitter son logement, illustre le degré avancé du pourrissement du système capitaliste.  Ceux parmi la population qui ont pu fuir le pays doivent affronter les barbelés de l’Union Européenne et le cynisme de ses dirigeants. Les autres, parmi les couches plus pauvres, sont pris au piège de cette guerre interminable.  Prisonniers d’un monde où les zones stratégiques de l’énergie sont la proie de l’impérialisme.  Prisonniers d’un système dans lequel les richesses du sous-sol sont disputées à coups de guerre et de mise en place de dictatures féroces.  Il est temps que renaisse un mouvement ouvrier international. C’est une question vitale pour l’humanité.

"Homeland" Un film à voir

            Sur le même sujet,  un film documentaire sort en ce moment dans les salles. Il s’agit de « Homeland » de Farhas Abbel (deux fois trois heures).  Cet irakien retrace en deux temps la vie de plusieurs familles irakiennes.  Une première partie expose la vie avant l’intervention des Américains en 2003 pendant la dictature de Saddam Hussein et une deuxième montre le chaos généralisé qui a suivi l’intervention américaine et auquel fait face la population. L’un des généraux américains avait déclaré que les Etats-Unis renverraient l’Irak « à l’âge de pierre ». 

Le chaos actuel en Irak – qui dure depuis près de 25 ans- montre quelle est la capacité de destruction de l’impérialisme américain et de sa bourgeoisie pour défendre leurs intérêts et jusqu’où ils sont capables d’aller pour voler les richesses pétrolières d’un pays, quitte à détruire tout un pays, écraser un peuple sous les bombes et lui imposer la loi des bandes armées.

jeudi 18 février 2016

De retour à Corbeil pour un discours : Valls un homme politique de la bourgeoisie en Campagne


Lundi dernier,  Valls était à Corbeil Essonnes et j’ai reçu une invitation à l’écouter à la Papeterie. 

Cela m’a rappelé qu’il y a quinze jours,  il avait tenu à participer aux vœux de Jean Pierre  Bechter aux côtés de Serge Dassault. La fine équipe était encadrée des représentants du gratin local de politiciens en vue. 

Qui se ressemble s’assemble !

On se souvient qu’il y a quatre ans,  le premier ministre  était maire d’Evry. Il  pourfendait le système mafieux instauré par Serge Dassault et relayé par son homme de paille et politicien professionnel Bechter. En dénonçant la situation de Corbeil-Essonnes, Valls  cherchait à pousser son laborieux poulain Da Silva à la conquête de la ville.  Les pratiques de Dassault étaient si caricaturales qu’à bon frais, il cherchait à apparaître auprès du milieu populaire comme le chevalier justicier.  Que de chemin depuis. A l’époque, d’aucuns le voyait ministre d’ouverture de Sarkozy.

Depuis, Valls est au pouvoir et  l’affaire des achats de voix à Corbeil-Essonnes  a rejoint la longue liste des affaires qui se perdent dans les méandres de la justice bourgeoise.   Valls est  à la tête d’un gouvernement qui met les syndicalistes  et les travailleurs en prison,  et son parquet sait être expéditif envers les travailleurs qui cherchent à défendre leur emploi. 

L’équipe Hollande Valls  dans son ensemble est une machine de guerre pour défendre les intérêts de la bourgeoisie contre les travailleurs. Dans la crise du capitalisme dont elle est seule responsable, la bourgeoisie se bat pour gonfler encore plus ses profits. Dassault n a jamais autant vendu de Rafale que depuis que les gouvernements socialistes ont été mis en place et les coups de menton va-t-en guerre de Valls résonnent auprès des industriels de guerre français comme autant de profits sonnants et trébuchants.   

Alors je ne me retrouve pas dans les postures qui, déjà,  à "gauche", se mettent en place pour préparer les prochaines élections avant d’appeler à  « battre la droite ». Valls enveloppe son discours d'un verbiage « républicain », teinté de « social»,  il ratissage large, très "Troisième République", il n'en défend pas moins les intérêts de la bourgeoisie.

Car ceux qui voudraient nous faire croire qu’il y aurait une « vraie » « gauche de gouvernement », ou une autre, tout aussi « vraie »  « à gauche de la gauche », portent à confusion. Au XIXe siècle, on parlait de partis ouvriers ou de partis bourgeois, les choses étaient claires. Et les politiciens comme Valls qui se présentent comme ayant des solutions dans le cadre du système nous mentent. Ce qu’il faut ce n’est pas de courir après une énième « vraie gauche » qui n’a jamais existé mais de défendre becs et ongles nos intérêts matériels et politiques en tant que travailleurs, défendre nos intérêts de classe. 

Alors oui, il y a bien, des hommes qui défendent la bourgeoisie, et Valls fait partie de ceux-là. Et il y a ceux qui font partie du camp des travailleurs, de la classe ouvrière, et qui défendent la perspective d’une société communiste, et nous sommes de ceux-là.  

Une économie délirante

Editorial

15/02/2016

En titrant « Hollande : Monsieur Bricolage », le journal Le Parisien a dit l’essentiel du remaniement ministériel qui a fait entrer dans le gouvernement trois écologistes et recyclé Ayrault aux Affaires étrangères.

Ce manège politicien, comme celui de la primaire à droite, amuse les médias, mais il est sans intérêt pour les travailleurs. Hollande a changé de marionnettes, pas de politique. Et sa politique, on la connaît pour la subir depuis près de quatre ans.

Que ce soit le patronat, la droite ou le gouvernement prétendument socialiste, ils étaient tous d’accord : pour que l’économie reparte, il fallait réduire les dépenses publiques et les déficits. Pour que les entreprises rétablissent leurs marges, il fallait gagner en compétitivité, restructurer, licencier.

Et cela a été fait. Au nom de cette satanée productivité, des centaines de milliers de femmes et d’hommes ont perdu leur travail. Des millions d’autres ont sacrifié leur salaire, leurs jours de RTT, leurs conditions de travail pour que l’entreprise grappille quelques centimes sur le concurrent.

Quel que soit leur secteur, l’automobile, les transports, la banque, tous les salariés sont soumis à une discipline de fer. Et ils en produisent des richesses, ils en suent des profits et des milliards !

Où conduit cette accumulation de bénéfices et de dividendes ? Y a-t-il eu les investissements promis ? L’avènement d’une nouvelle économie plus moderne, plus prospère ? Non.

Le grand patronat l’avoue, les perspectives d’investissement sont toujours mauvaises parce que les carnets de commandes ne sont pas suffisamment remplis.

Les milliards que les capitalistes extraient de la production et de l’exploitation des travailleurs ne leur suffisent pas. Il leur faut encore les placer, les faire fructifier, le plus possible et le plus vite possible. Et, dans ce contexte de crise, ce sont la finance et la spéculation qui offrent toujours les meilleurs débouchés.